Là où il y a de la vie, il y a du plaisir ...

Saint-Martin de Vesubie - 06450

Oeil vif, verbe énergique et passionné, crinière argentée et moustache à la Brassens, voici Christian VOULGAROPOULOS. Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, notre homme sillonne le monde à la recherche d’expériences, de rencontres et d’étonnements. Hédoniste convaincu (« je ne fais pas de l’art, je prends du plaisir »), il ne ménage pas pour autant ses efforts pour satisfaire un autre versant de sa personnalité: le perfectionnisme.

Ses premières photos, il les fait dans une forêt. Bourgeons, feuilles mortes, troncs, talus, tout l’inspire ce jour là, tant l’ivresse est grande… Il vient d’acheter « par hasard » son premier appareil, un Asahi Pentax Spotmatic 1000, aussitôt devenu objet de fascination (« ce bel objet, solide, costaud,… ces molettes, ce métal poli… »).

C’était il y à 40 ans. Christian VOULGAROPOULOS venait de rencontrer l’amour de la photographie.

Depuis,
Il s’est promené, infatigable globe-trotter, curieux de tout, émerveillé par les surprises que lui réservent les êtres et les lieux.
Il s’est promené, dans les rues du vieux Bordeaux, traquant au téléobjectif les « tricoteuses » attendant le client, ou dans les forêts des Landes, pour fixer les gestes de la récolte de la résine, ou encore dans les lavoirs de Ménilmontant, pour immortaliser les dernières lavandières…
Il s’est promené, en Alaska, au Brésil, en Egypte, en Amérique Centrale, et aux Etats Unis.
Il a rencontré des indiens en Amazonie, des chercheurs d’or dans le Matto Grosso,
des sorciers en Papouasie…

Aucune formation technique ne le prédestinait à ce qui allait devenir son métier : photographe de presse.
Ni école de photo, ni école de journalisme. Seul l’amour de la vie et son insatiable curiosité ont guidé ses pas et son regard, de la pomme de pin en gros plan, à la tribu d’indien en panoramique.

Son exigence de qualité s’est renforcée au fil de ses collaborations avec VSD, le Figaro Magazine, où il a aussi découvert le plaisir et la richesse du travail en équipe, le bonheur de raconter des histoires avec des images et avec des mots.
Ce qu’il aime faire aujourd’hui ? Des images très travaillées, « de la grande mise en scène » selon ses propres termes. Passer deux jours et deux nuits au pied des Pyramides de Gizeh pour réussir la photo désirée ne lui fait pas peur… au contraire, c’est comme un jeu, d’autant plus excitant que les règles qu’il fixe sont complexes. Plus les défis techniques sont élevés, plus il prend de plaisir à travailler.

Plaisir, le maître mot pour Christian VOULGAROPOULOS, qui s’avoue « fasciné par les gens qui n’ont aucun intérêt à ce qu’ils font ».
Perfectionniste, il apporte un soin tout particulier à ses éclairages. Il a le talent d’apprivoiser la lumière, et, quand elle n’est pas à son goût, de la créer. Qu’il faille 20 flashes simultanés pour parvenir au résultat qu’il désire; tant mieux!
Son goût pour le travail sur la lumière s’est nourri du cinéma français des années 40/50 (Ah ! Clouzot!…), de l’œuvre de Wim Wenders qu’il admire sans réserve, de ses « maîtres » Doisneau et Cartier-Bresson.